Dernièrement, ces riverains ont effectué une manifestation afin que tous les responsables concernés prennent des mesures drastiques. Effectivement, l’offre ne suffit plus pour couvrir la demande de la population, ce qui engendre des conflits entre les deux parties - transporteurs et voyageurs - notamment le soir. Pour pallier ce problème, la Commune d’Ambohitrimanjaka a élaboré un plan B. L’activation de ce plan est supervisée par l’Agence des transports terrestres (ATT) et le ministère des Transports. Il s’agit de renforcer les mesures déjà prises auparavant.
Ainsi, à l’issue d’une réunion des coopératives avec la Commune, il a été décidé que chaque soir, une quarantaine de véhicules seront mobilisés à cet effet. Les quatre coopératives de transport locales fourniront chacune dix minibus.
Ces derniers devront assurer volontairement le service nocturne dans une plage horaire comprise entre 16h et 20h. L’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS) fait également partie des contrôleurs. En cas de manquement à leur mission, ces autocars verront leurs licences d’exploitation retirées. Par ailleurs, d’énormes efforts ont été fournis par la Mairie d’Ambohitrimanjaka dans le domaine des infrastructures routières, en particulier leur entretien.
Recueillis par A.R.